Titre : | Bruxelles en mouvements, N°332 - Septembre / Octobre 2024 - Dans l'oeil du numérique |
Périodique | |
Paru le : | 01/09/2024 |
Année de publication : | 2024 |
Langues : | Français |
Résumé : |
La multiplication des pratiques de surveillance dans la ville interroge. D’autant que les ambitions de Bruxelles à s’imposer comme une smart city se sont, jusqu’à présent, presque exclusivement matérialisées dans le domaine sécuritaire. Il est donc temps de passer en revue ces pratiques, parfois nouvelles, et de donner la parole à celles et ceux qui analysent de près leur mise en place, l’interrogent ou la combattent.
La surveillance peut se définir comme « la collecte et l’analyse d’informations sur des individus ou des groupes afin de régir leur activité » [1]. Dans cette acception, la pratique est aussi ancienne que les premières formes d’organisations étatiques – et des guerres qu’elles ont menées. Ce qui est nouveau, c’est l’explosion de la quantité d’informations collectées, en particulier ces dernières années, avec les évolutions de l’informatique. Aujourd’hui, chaque individu se trouve quotidiennement au centre de la production d’un nombre colossal de données : images de caméras, localisation, opérations bancaires, utilisation de carte MoBIB, antécédents médicaux, historique de navigation web, activités sur les médias sociaux, connexions aux réseaux wifi, pétitions signées, langues pratiquées, visas délivrés... et tant d’autres donnant des informations liées au bagage culturel de la personne, à son état psychique, à ses caractéristiques physiques, etc. |
https://www.ieb.be/IMG/pdf/bem_332_web.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Section | Disponibilité |
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12063 | PER | Bibliothèque | Empruntable Disponible |